Les Reines du Drame
[Emission RFLciné] par Stéphanie Joye. Avec son premier long-métrage, Alexis Langlois nous présente ses reines du drame dans une fable musicale queer et délicieusement loufoque / Ce fut le premier rôle déjanté de Bilal Hassani / On en ressort comme d’une nuit sous acide. Trop grandiose, trop grandiloquent, trop baroque. Les Reines du drame séduit par sa surenchère kitsch et sa photographie ultra-saturée. Un premier long-métrage sélectionné à la Semaine de la Critique et signé Alexis Langlois, qui nous en raconte les coulisses. Entre Mimi et Billie, iel se sent plus proche de Billie, punk à l’âme contestataire, envers et contre tout. De notre côté, le coup de cœur va vers la Mimi incarnée par une Louiza Aura à la fois timide et effrontée, dont la mue opère grâce à l’amour vécu avec son âme-sœur. Car à la fin des Reines du drame, force est de constater que les sentiments, aussi grotesque soient-ils, triomphent toujours, surtout lorsqu’ils sont consommés avec une fervente sincérité.